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La chasse.
La meute est découplée (on reprendra les rapprocheurs pour les mettre au
relais).
Le cerf, en g�n�ral, prend rapidement parti. C'est la p�riode coulante d'un
laisser-courre, hommes et b�tes sont frais, les chiens se r�crient � pleine
gorge et chassent bien group�s, le nez � la voie, si elle est bonne.
Pour les veneurs, il convient de ne pas suraller la voie, de rester en de��
des chiens, sous le vent, si possible, pour l'�coute, et de ne pas c�der � la
tentation de galoper toujours en t�te pour voir l'animal sauter. Un bon veneur
se pr�occupe de ses chiens et pourra n'avoir connaissance du cerf par corps que
lorsqu'il tiendra les abois. Sonner des Bien-Aller, pour la gaiet� du courre,
pour appuyer les chiens et pour rallier les veneurs. Si l'on voit l'animal,
crier � Ta�aut �, sonner � la Vue � s'il franchit une all�e ou une route (�viter
de sonner sur un animal sous bois), et, surtout, ne sonner que lorsqu'on est s�r
que c'est bien le cerf de meute. Dans le doute, s'abstenir, ou tout au moins
attendre le passage des chiens.
Si l'animal d�buche (fanfare � le D�buch� �), suivre en s'effor�ant
d'�pargner les cultures.
Lorsque de nombreux cavaliers suivent, ne pas rester en groupe, �tendre
l'observation. Sous l'angle de la courtoisie et de la bonne ordonnance, les
boutons ne d�passeront pas le maitre d'�quipage, et les invit�s ne d�passeront
pas les boutons. Les cavaliers ne doubleront les dames que la cape � la main et
en s'excusant. On �vitera de parler dans les carrefours, pour ne pas g�ner
l'�coute, de m�me, les automobilistes et surtout les motocyclistes arr�teront
leurs moteurs.
Bref, quand les chiens chassent franchement, bien ameut�s, il faut les
laisser faire, en les appuyant � cor et � cri, et, quant � soi-m�me, suivre avec
sagesse et hardiesse, en m�nageant son cheval et sans devancer les chiens.
La connaissance de la for�t et des refuites accoutum�es aide beaucoup �
suivre, �viter cependant de chasser le parti syst�matiquement, il en r�sulte
parfois d'heureux hasards, mais plus souvent des m�comptes, et l'humiliation de
remonter la chasse en forlong� en s'aidant des vol-ce-l'est de chevaux. A tout
moment, au contraire, et sans pr�juger du comportement du cerf, on observera �
la vue et � l'�coute.